VIE FIXEE ET TRANSPORT DU POLLEN ET DES GRAINES
La dispersion du pollen
La pollinisation est le transport du pollen (qui contient les gamètes mâles) depuis les anthères des étamines jusqu'au stigmate du pistil (qui contient le gamète femelle).
Interview de Catherine Lenne,
enseignant - chercheur en biologie végétale
La majorité des fleurs produisent à la fois des gamètes mâles et des gamète femelles. Malgré cet hermaphrodisme, des mécanismes variés empêchent souvent qu'un gamète femelle d'une fleur soit fécondé par un gamète mâle provenant de la même fleur ou de la même plante (autopollinisation). La première étape de la reproduction de nombreuses plantes à fleurs est donc le voyage des grains de pollen produits par les anthères d'une fleur en direction du stigmate d'une fleur d'un autre individu de la même espèce : on parle de pollinisation croisée. Dans le cas des plantes entomogames, ce sont des insectes pollinisateurs (abeilles, mais aussi guêpes, mouches, etc ) qui assurent ce voyage, tandis que les plantes anémogames, c'est le vent.
A RETENIR
La majorité des fleurs produisent à la fois des gamètes mâles et femelles. Cependant dans la plupart des cas, l’autofécondation est impossible. Les plantes vivant fixées, elles doivent échanger des gamètes : le pollen d’un individu se dépose sur le pistil d’une fleur d’un autre individu de la même espèce. On parle de fécondation croisée : elle favorise le brassage génétique au sein de l'espèce.
La majorité des fleurs produisent à la fois des gamètes mâles et femelles. Cependant dans la plupart des cas, l’autofécondation est impossible. Les plantes vivant fixées, elles doivent échanger des gamètes : le pollen d’un individu se dépose sur le pistil d’une fleur d’un autre individu de la même espèce. On parle de fécondation croisée : elle favorise le brassage génétique au sein de l'espèce.
Comment la pollinisation croisée est-elle possible ?
Pour le comprendre, visionner la vidéo ci-dessous sur la pollinisation du Baobab
Pour le comprendre, visionner la vidéo ci-dessous sur la pollinisation du Baobab
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Utiliser les informations contenues dans la vidéo pour construire un tableau indiquant :
En bilan : Montrer les interactions entre les caractéristiques de la reproduction du baobab et du comportement de la chauve-souris. |
Les différentes modes de dissémination du pollen
A RETENIR
Le transport peut être assuré par :
Le transport peut être assuré par :
- le vent chez les plantes anémogames
- les animaux chez les plantes zoogames
- les insectes chez les plantes entomogames. Abeille, guêpes, mouches sont les pollinisateurs les plus
fréquents.
Les adaptations favorisant la fécondation croisée
Etudier les documents 1 à 5 p123 du livre et répondre aux questions 1 à 3.
La dispersion des graines
La reproduction sexuée produit des graines qui sont ensuite disséminées loin de la plante mère pour coloniser les nouveaux espaces.
Quelles stratégies les plantes ont-elles développé au cours de l'évolution pour disséminer leurs graines ?
Etudier les documents du livre p124 et 125 + répondre aux questions 1 à 3 avant délire les réponses ci-dessous...
Réponses aux questions.
1. Comparaison des 3 modes de dispersion :
- projection des graines (balistique) : concerne le moins d’espèce et la distance de dissémination est la plus faible (31 m)
- par des animaux : concerne le plus d’espèces (483 contre 16 pour la balistique et 19 pour le vent ) et la distance de dissémination est la plus forte et ce d’autant + que l’animal est de grande taille.
- par le vent
Donc : la distance de dissémination dépend du mode de transport : celle par les animaux est la plus répandue et dépend de la taille de l’animal, la balistique étant la – efficace.
2.
3.
Doc 5 : les primates sont les principaux consommateurs de fruits (25 à 40 % des mangeurs de fruits). Les fruits représentent 82 % de leur ration. En les consommant, les primates participent à leur dissémination.
Doc 6 : la consommation des graines facilite leur germination.
Doc 8 : la collaboration primate / plantes à fleurs est le résultat d’une coévolution : les plantes à fleurs et à fruits charnus se st diversifiés sur tous les continents en même temps que les primates.
Par sélection naturelle , les gènes des plantes à fruit sucrés sont favorisés par les choix que font les primates en consommant préférentiellement les fruits les plus sucrés.
Doc 7 : Au cours de l'évolution les Primates ont acquis une capacité de plus en plus fine à détecter par le goût les fruits sucrés.
Réponses aux questions.
1. Comparaison des 3 modes de dispersion :
- projection des graines (balistique) : concerne le moins d’espèce et la distance de dissémination est la plus faible (31 m)
- par des animaux : concerne le plus d’espèces (483 contre 16 pour la balistique et 19 pour le vent ) et la distance de dissémination est la plus forte et ce d’autant + que l’animal est de grande taille.
- par le vent
Donc : la distance de dissémination dépend du mode de transport : celle par les animaux est la plus répandue et dépend de la taille de l’animal, la balistique étant la – efficace.
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Doc 5 : les primates sont les principaux consommateurs de fruits (25 à 40 % des mangeurs de fruits). Les fruits représentent 82 % de leur ration. En les consommant, les primates participent à leur dissémination.
Doc 6 : la consommation des graines facilite leur germination.
Doc 8 : la collaboration primate / plantes à fleurs est le résultat d’une coévolution : les plantes à fleurs et à fruits charnus se st diversifiés sur tous les continents en même temps que les primates.
Par sélection naturelle , les gènes des plantes à fruit sucrés sont favorisés par les choix que font les primates en consommant préférentiellement les fruits les plus sucrés.
Doc 7 : Au cours de l'évolution les Primates ont acquis une capacité de plus en plus fine à détecter par le goût les fruits sucrés.
A RETENIR
Les graines, libres ou enfermées dans un fruit peuvent être disséminées de plusieurs façons et sont adaptées à leur mode de dissémination :
- Certaines graines sont disséminés sans l’aide d’éléments extérieurs (ex : les fruits secs expulsent leurs graines).
- Différents agents comme l’eau, le vent et les animaux peuvent transporter les graines ou les fruits.
Certains animaux transportent les graines ou les fruits accrochés sur leurs poils ou leurs plumes.
D’autres consomment les matières organiques des fruits et rejettent dans leurs excréments des graines alors capables de germer. Les fruits et les graines sont adaptés à leur mode de dissémination. (Ex : les fruits consommés par les animaux sont odorants, charnus, riches en réserves (sucres).
La collaboration entre l’animal et la plante est le résultat d’une coévolution.
Les graines, libres ou enfermées dans un fruit peuvent être disséminées de plusieurs façons et sont adaptées à leur mode de dissémination :
- Certaines graines sont disséminés sans l’aide d’éléments extérieurs (ex : les fruits secs expulsent leurs graines).
- Différents agents comme l’eau, le vent et les animaux peuvent transporter les graines ou les fruits.
Certains animaux transportent les graines ou les fruits accrochés sur leurs poils ou leurs plumes.
D’autres consomment les matières organiques des fruits et rejettent dans leurs excréments des graines alors capables de germer. Les fruits et les graines sont adaptés à leur mode de dissémination. (Ex : les fruits consommés par les animaux sont odorants, charnus, riches en réserves (sucres).
La collaboration entre l’animal et la plante est le résultat d’une coévolution.